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La RSE : un gisement de croissance insuffisamment exploré !



La semaine dernière, j’ai participé aux "Causeries LUCIE" à la Défense. Cet événement, organisé par Bureau Veritas et le label LUCIE, avait pour objectif d’expliquer la démarche de labellisation RSE, puis de présenter un exemple de labellisation.

Le parcours LUCIE est basé sur le référentiel RSE ISO 26000.

C’est le cabinet d’audit, conseil et expertise comptable GMBA (130 collaborateurs), qui a témoigné.

Le cabinet a affiché une belle performance entre 2017 et 2016 : + 8% soit environ 2 fois plus que la moyenne de la profession.

Principale raison de cette croissance selon le cabinet ? La démarche RSE


3 objectifs au départ

  • Avancer grâce à la formalisation d’une démarche inscrite dans les valeurs fondatrices du cabinet

  • Consolider et développer l’approche sectorielle

  • Favoriser l’innovation

Les étapes du projet RSE

  1. L’implication de la Direction Générale de GMBA. Comme dans tout projet RSE, c’est un gage de cohérence et de sens. Car la Direction Générale porte les projets et les valeurs, directement liées à la RSE.

  2. La structuration de la démarche

  • Une équipe projet impulse la démarche. Attention, La RSE demande du temps et des ressources, mais c’est un investissement qui rapporte bien plus qu’il ne coûte ! La mise en place d’une démarche participative avec l’ensemble des collaborateurs est recommandée, laquelle passe aussi par l’évaluation de la compréhension de la RSE, et des explications.

  • La prise en compte des parties prenantes et l’établissement du dialogue avec elles. C’est-à-dire les salariés, les clients, les fournisseurs, partenaires… On liste les parties prenantes, puis on les classe par niveau d’importance et d’influence. Un exemple : GMBA a travaillé sur l’impact de ses activités sur les familles des collaborateurs. Ceci a amené à travailler encore plus sur la personnalisation du temps de travail et à gérer de très nombreux « cas particuliers » pour plus de bien-être.

  • L’identification des principes d’action prioritaires pour le cabinet et leur hiérarchisation

  • Un plan d’action phasé, et d’indicateurs qui seront suivis dans un tableau de bord.

Le déploiement du projet

Des exemples :

L’engagement sociétal

Un fonds de dotation a été créé pour regrouper toutes les actions liées au mécénat d’entreprise, lui donnant aussi une plus grande visibilité, en interne, et en externe.Le mécénat bénéficie d’un cadre fiscal intéressant. Pour les entreprises assujetties en France, la réduction d’impôt est égale à 60 % du montant du don effectué en numéraire, en compétence ou en nature, dans la limite de 5 ‰ du CA annuel HT.

C’est aussi un cercle vertueux pour les partenaires !


Autre axe : les achats au secteur adapté et protégé (STPA) ont été développés.

Les établissements du STPA emploient au minimum 80% de personnes en situation de handicap. Les activités, très variées, souvent méconnues, constituent de belles opportunités de sous-traitance et de création de valeur.

Sous-traiter au STPA permet de générer des Unités Bénéficiaires, lesquelles viennent réduire la taxe AGEFIPH, due à partir de 20 salariés, jusqu’à 50%.

  • Management des « richesses humaines »

Auparavant, l’intéressement était calculé en fonction du salaire. Il est désormais calculé en divisant équitablement par le nombre de salariés. Un calcul beaucoup plus égalitaire !

L’employabilité prévaut pour le choix des formations proposées. Donc, pas forcément directement utile pour l’activité chez GMBA. La motivation est au rendez-vous !

En synthèse La démarche RSO a apporté à GMBA :

  • Un nouveau mode de gouvernance

  • La mise à plat de l’organisation et de ses modes de fonctionnement

  • Un nouveau regard sur les Parties Prenantes, la mise en place d’un dialogue

  • Une amélioration de la réactivité et de la flexibilité

  • De nouvelles missions (réponse aux appels d'offres)

  • Une meilleure visibilité de l’impact sur l’environnement

Facteur de réussite important : Les valeurs du cabinet ont toujours sous-tendu le projet. Dès constatation d’une dérive, GMBA s’y réfère. Et bien souvent, le non-respect de ces valeurs constitue la cause même.

Objectifs atteints et dépassés, avec une création de valeur pour toutes les parties prenantes. La démarche RSE est une démarche de progrès continu, de partage de valeurs, d'innovation et de sens avec ses parties prenantes, y compris ses clients. L’histoire ne fait que commencer !

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